SEN&S – Sophr’Eau Natur’et Sens
SEN&S – Sophr’Eau Natur’et Sens
Tout le monde peut pratiquer la sophrologie, il n’y a aucune contre-indication, (enfants et adultes de tout âge). C’est une méthode douce et indolore qui est exclusivement verbale et non tactile (aucun contact physique).
Le premier travail en sophrologie est la redécouverte de la sensation que se soit pour les enfants, comme pour les adultes. C’est par la conscience de nos sensations, des impressions perçus directement par les organes des sens et des messages qu’elles contiennent et nous renvoient, que nous prenons conscience de notre propre réalité : ce que nous sommes en train de faire, de la manière dont nous exécutons une mouvement, les sensations agréables ou inconfortables qui en émanent…
Nos sensations sont le point de départ de beaucoup de choses :
Nos émotions, pour commencer, qui en sont la retraduction : une sensation agréable induit une émotion positive comme la joie, le bonheur, le plaisir voir un sentiment comme le bien être, la détente, la relaxation …
Nos pensées : en effet, une sensation agréable qui induit une émotion agréable procure une pensée positive.
Les sensations sont donc celles qui nous relient à notre propre conscience de soi dans l’instant présent, à trois niveaux : corporel, mental et émotionnel.
La sophrologie, afin de nous « Sentir » Mieux, améliore l’écoute de nos sensations pour harmoniser les interactions entre nos émotions, notre mental et notre corps. « Être à l’écoute » de son corps, c’est ressentir directement la sensation reçue par nos organes sensoriels en laissant de coté l’interprétation, la classification de la sensation par le cerveau qui, lui, nous livre instantanément ses conclusions.
La sophrologie permet de s’ouvrir à ses ressentis physiques et psychologiques pour bien prendre connaissance de soi et accompagne dans les difficultés en apaisant son mental et en acquérant les bonnes techniques.
Avoir confiance en soi c’est avant tout se connaître, croire en son potentiel et en ses capacités.
Initialement développée dans le milieu médical par un Neuropsychiatre et Professeur de psychiatrie, la sophrologie est aujourd’hui de plus en plus connue du grand public et s’étend dans des domaines multiples et variés tels que la santé, l’éducation, le milieu sportif, le monde de l’entreprise…
Elle est de plus en plus utilisée dans les hôpitaux, cliniques, centre anti-douleurs, unité de soins palliatifs, centre de gériatrie, centres de thalassothérapie etc… et accompagne aussi bien les patients que le personnel soignant.
Décontraction musculaire
Elle permet de relâcher les tensions inutiles, physiques ou mentales afin de prendre conscience de chaque partie du corps, de son schéma corporel, et dynamiser les sensations.
C’est un ensemble de mouvements corporels, codifiés, mis au point par A.Caycedo à travers des tensions douces, alternance de mouvement et repos qui amène à libérer les tensions corporelles et favorise le retour au calme.
Bien respirer pour se relaxer, se détendre
La respiration est le point vital de la méthode. Elle va permettre de reprendre en main sa santé physique, psychologique et émotionnelle.
Elle amène la personne à un état de mieux-être, prendre conscience de son potentiel et développe la connaissance de soi et de son corps.
C’est la seule fonction vital qui peut être effectuée de façon consciente ou inconsciente. Elle a un impact sur un nombre considérable d’organes et de fonction interne. Elle est l’élément de base et donc essentielle à notre équilibre de vie.
Elle est le trésor et une ressource personnelle inégalable qui est une aide précieuse selon la situation. (endormissement, prise de parole, gestion de la douleur, du stress, …)
Mémoires corporelles
L’imagerie mentale cherche à faire émerger les représentations qui appartiennent à l’inconscient de chacun. Elle a pour fonction de faire surgir à l’esprit des images produites à partir de souvenirs, de l’intuition, des désirs et de l’inconscient et à la capacité de l’organisme de « savoir » ce qu’il vit et ce qui est bon pour lui.
La visualisation est cette capacité mentale à se représenter un objet, un son, une situation, une émotion, une sensation ce qui amène à des manifestations corporelles semblables à la réalité vécue car le cerveau ne fait aucun différence. Grâce à nos capacités de mémoire corporelle, elle permet de se projeter dans le futur afin de réussir ou aborder un événement avec le plus de sérénité possible. (préparation mentale, réduire le stress et l’anxiété, améliorer un mieux-être des personnes souffrant de maladies graves, mieux gérer la douleur …)
L'instant Présent
Les 5 sens permettent de revenir en conscience à l’instant présent, sur ce qui se déroule dans l’ici et maintenant avec bienveillance et sans jugement en libérant l’esprit de son flot de pensées. Ils sont la passerelle entre le monde extérieur et le monde intérieur et c’est grâce à eux que notre système nerveux perçoit l’environnement, l’interprète et le codifie.
Cela favorise le retour à soi, le calme, l’apaisement intérieur tout en identifiant mieux ses ressentis, ses sensations et ses émotions pour mieux sortir de ses automatismes. Cet état de calme conduit à affiner ses perceptions et d’êtres plus à son écoute, avoir une relation plus harmonieuse avec soi-même et avec les autres.
Les odeurs et le goût seraient plus évocateurs de souvenirs que d’autres sens. Pourtant, l’odorat a toujours été négligé comparé à la vue ou l’ouïe, considérés comme des sens plus vitaux. L’expérience olfactive a ceci de particulier qu’elle est inévitable. On peut détourner le regard ou fermer les yeux pour éviter de voir, on peut se boucher les oreilles pour se protéger d’un son qui nous dérange mais on ne peut difficilement s’extraire d’une odeur.
L’odorat est relié à la partie du cerveau qui régit les émotions, le comportement, l’anxiété, le stress, la dépression … C’est le seul sens sur les 5 qui n’a que 2 neurones contrairement aux autres qui en ont 3 ce qui produit un filtre supplémentaire de ce qui nous vient de notre environnement. Avec l’odorat, tout de suite nous rentrons en relation avec l’Emotion, l’affect.
Selon une récente étude, le stress perturberait notre odorat même si ce domaine est encore peu exploré par la science. L’imagerie médicale a révélé que deux circuits cérébraux distincts et généralement indépendants, le circuit dédié au traitement olfactif et celui dédié à l’émotion, devenaient intimement liés dans des conditions de stress ou d’anxiété.
Lorsque vous sentez une odeur, il se crée un processus de mémorisation. S’il a été avant tout conçu pour la détection du danger et la survie, notre odorat est, plus que tout autre sens, intimement connecté à nos émotions et à notre mémoire. Il existe en effet un lien important entre les odeurs et les souvenirs. Certaines odeurs évoquent l’enfance. Ce lien n’est toutefois pas à sens unique car les émotions influencent également la perception des odeurs;
La mémoire olfactive semble avoir une plus grande longévité que d’autres systèmes sensoriels. Il semblerait que la mémoire olfactive ne fonctionne pas de la même manière que la mémoire visuelle ou auditive, car non seulement elle résiste mieux au temps mais aussi enregistre en même temps que l’odeur, le contexte sensoriel et émotionnel. Il nous est très facile lorsque nous sentons une odeur de nous remémorer des souvenirs mais aussi des traumatismes même enfouis.
L’odorat est le système sensoriel le plus ancien et le plus primitif, il est celui dont l’accès au cerveau est le plus direct, et le plus court.
En sophrologie, les odeurs sont des sensations très présentes lors des séances. Nous avons tous des odeurs qui nous apaisent, nous rassurent ou au contraire nous redonnent de l’énergie, mais aussi des odeurs qui amènent du dégoût. Il est intéressant de pouvoir aller rechercher ces sensations qui peuvent être de vraies ressources. Les senteurs ont un impact sur notre humeur, notre comportement, notre bien-être… un excellent support pour aider à se libérer et réveiller des mémoires inconscientes que j’exploite grâce à l’olfactologie.
Nous vivons dans un monde surchargé de sons de toutes sortes, de sons qui dépassent souvent les décibels autorisés et qui nous empêchent “d’écouter” cette chose précieuse pour notre cerveau : le silence.
Lorsqu’il s’agit d’utiliser les 5 sens pour surmonter le stress, la dépression, les troubles du sommeil ou de l’anxiété, nous ne pouvons pas négliger notre audition. L’environnement qui nous entoure est créateur de mieux-être tels que la pluie, le chant des oiseaux, le bruit blanc, le vent dans la forêt … jusqu’au silence de notre mental.
L’ouïe est le sens par lequel nous percevons les sons. Grâce à nos oreilles, nous sommes informés, nous décodons, nous mémorisons, nous restituons…….Nous communiquons avec le monde extérieur .C’est une sollicitation permanente. Combien de sons entendons nous dans une journée ? Difficile d’y répondre ,voir impossible car chacun de nous a un degré de perception différent… Trop de sons, de bruits finissent par nous fatiguer, voir nous agresser ; alors beaucoup de personnes cherchent le calme, le silence mais est-il possible d’être dans un endroit sans son ?
Et bien ,non …Même dans l’endroit le plus calme, même avec des protections auditives, enfermé avec vous-même, vous aurez des sons, sons de la nature, sons internes de votre corps.
En sophrologie, lors de la pratique des relaxations dynamiques, nous apprenons à entendre, puis à écouter et à percevoir de façon de plus en plus profonde et subtile les sons jusqu’au silence de notre mental. Avec de la pratique, nous affinons notre perception au monde des sons et en avons une approche différente. On apprend alors à écouter, être attentif, tenir compte de ce qu’on entend, de ce que la personne exprime, de l’environnement qui nous entoure ainsi que le son de notre monde interne… et cela demande de se poser quelques instants !
Le silence extérieur nous remet en accord avec la musicalité de notre vie, fait émerger notre être intérieur, aide à se retrouver, à être en paix avec soi-même, à se promener dans notre jardin secret.
La sophrologie permet de s’offrir ce temps pour soi, de se mettre en quête de silence pour se retrouver et se recentrer, de faire une pause pour mieux écouter ce qui se passe en soi, de poser les bons mots, d’apaiser les maux.
Le goût est source de réduction de stress, d’anxiété. En prenant le temps de savourer, autrement dit manger lentement, saliver, profiter sans hâte, arrêter l’horloge… apprendre à déguster. Déguster avec une redécouverte de l’aspect, de la texture, des saveurs, des arômes, et de l’odeur procure du bien-être et de la confiance en soi en s’offrant un moment pour soi , délicieux et convivial qui montre comment trouver du plaisir dans tous les instants de la vie et profiter du présent.
Nous ne mangeons pas uniquement pour survivre ou faire fonctionner notre organisme. La relation à la nourriture est bien plus complexe. On peut parler d’alimentation émotionnelle quand nos émotions dictent notre comportement alimentaire. Les émotions, l’anxiété et le stress mal gérés peuvent nous amener à mal manger. Egalement ce que nous mangeons peut affecter nos émotions et elles jouent un rôle sur la façon dont nous nous alimentons au quotidien. Alimentation et émotions sont donc liées étroitement.
L’écoute de son corps est indispensable pour repérer les sensations de faim et de satiété. Cela permet de retrouver notre intuition alimentaire naturelle et nous nourrir en fonction de ce qu’elle nous indique, ce qui est bon au goût en qualité et non en quantité. La sophrologie développe cette capacité intuitive de savoir quel aliment est bon pour notre corps à un moment donné et pour offre des outils simples pour répondre aux troubles de l’alimentation.
Nous nous connectons alors au plaisir de manger…
Le goût est lié au sens de l’odorat. Le nez n’est pas toujours associé au goût, pourtant, c’est grâce à lui que l’on sent tous les arômes, et qu’il est par exemple possible, de différencier un gâteau à la fraise d’un gâteau à la banane qui auraient tous deux le même taux en sucre et la même texture.
Le goût est présent très tôt chez le bébé. Déjà dans le ventre de la mère, le bébé ressent le goût du liquide amniotique. C’est un lien affectif lié à la nourriture qui va graver les souvenirs de l’enfance. On ne pense pas immédiatement à associer l’alimentation aux sentiments. Pourtant, notre première expérience d’être humain, à la naissance, est un lien étroit tissé entre l’aliment que l’on reçoit de la mère et le lien affectif qui se construit entre ces deux êtres vivants. Si le sentiment de sécurité et d’appétit comblé par le lait maternel tisse le premier lien de ce que l’on appellera amour plus tard, on peut dire que la nourriture donne lieu à une des toutes premières émotions.
Nous ne pouvons pas sous-estimer celui que nous utilisons le plus : la vue. Notre environnement et le manque d’équilibre, ainsi que le désordre ou la présence de certaines couleurs dominantes peuvent intensifier le sentiment de stress et d’anxiété ou au contraire avoir un effet apaisant.
Le simple fait de regarder des scènes de nature améliore l’attention et la concentration et a un effet apaisant quasi instantané.
Plus l’environnement naturel est riche et diversifié en types de plantes, en variété de couleurs et une biodiversité riche plus cela a pour effet de réactiver la mémoire, l’autonomie et l’estime de soi.
En sophrologie, ce sens nous permet de rentrer en relation avec notre environnement en (re)découvrant avec émerveillement la vie qui nous entoure comme si nous la découvrions pour la première fois. C’est partir à la rencontre des couleurs, des formes, de la luminosité,… à travers nos perceptions, nos ressentis… et ainsi porter un autre regard sur soi et sur ce qui nous entoure dans notre rapport avec le vivant.
Les sensations qui nous font sentir en vie… celui qui nous touche parle à notre cœur !
Toutes les études scientifiques menées ces dernières années montrent qu’il faut réhabiliter ce sens trop longtemps cantonné à un rôle utilitaire de perception des textures ou des températures. De fait, il a fallu un demi-siècle avant que l’on s’aperçoive que notre peau est probablement notre premier organe social, elle qui contient des neurones spécialisés dans la transmission des affects positifs, depuis les relations parents-enfant jusqu’aux liens sociaux de la vie adulte.
Notre peau est une surface constituée de milliers de récepteurs qui aspirent à être stimulés. Le contact de notre peau avec notre peau, l’eau chaude, la brise marine, le souffle du vent, des draps propres, la sensation de flotter en nageant dans une piscine nous enveloppe pour atteindre notre âme … L’être humain a besoin de contact, la peau a besoin d’être agréablement stimulée chaque jour, et par conséquent, il est essentiel que nous nous “offrions” ces expériences chaque fois que nous le pouvons.
Tout manque de stimulation de notre peau génère un appétit sensoriel. Nous nous sentons vides et le sentiment de stress s’intensifie. Une fois activées, les fibres du toucher dissipent la solitude, atténuent la douleur, chassent la peur et le stress.
Le sens du toucher en sophrologie permet de s’approprier son corps à travers deux types de sensibilité. La sensibilité tactile en captant la présence d’informations sur la peau, mais aussi par la sensation de la position des parties du corps. Il fait partie intégrante des éléments qui vont contribuer à la découverte de son schéma corporel. C’est à travers lui que nous connaissons l’espace c’est à dire le lieu, la localisation de son corps dans l’espace, et l’engagement du corps dans l’action.
Les émotions se cristallisent dans le corps à des endroits spécifiques, et être en contact avec soi-même permet de les libérer. Au-delà de ça, le contact physique permet de libérer des ocytocines, hormones importantes qui favorisent la confiance en soi.
La sophrologie est la technique de référence pour l’accompagnement d’un suivi médical ou à visée thérapeutique, qui ne peut se substituer à un traitement médical et/ou suivi psychologique.
C’est une méthode complémentaire au traitement. La nature est un complément qui comporte des propriétés mais ne se substitue en aucun cas à un traitement ou un suivi médical.